Archives de catégorie : Ecrits

Farser an 28 a viz Kerzu hag ar voereb Fine

Ba’ ma c’harter, anv ar faktour (paotr al lizhiri) oa Larzul. Ya, Larzul, evel fourmaj Ploneour, kenstriver hini Pouldreuzig, gwall anavezet gant ar vartoloded.

Ur paotr mat e-touez ar baotred vat e oa eñ. Hag hiriv c’hoazh. Un den chik, me lâr deoc’h !

Met kalite kentañ paotr al lizhiri oa ar fent e rae gant ar re all, an divegadoù goapaer-dic’hoarzh hag a laoske divouezh ar re a grede serriñ e veg dezhañ.

E-touez ar re-mañ e oa teir vaouezh enorus, deuet d’un oad doujadus ha blije kalz dezhe gervel ar farser-se.

Teodoù fall, goaparezed, konchennerezed-tout ar re-mañ! Met diwall da begadoù lemm paotr an arzh al lizhiri !

Setu an den o erruout evel boas war e varc’h-houarn er straed, war-zu unnek eur d’ar vintin, d’ar 28 a viz Kerzu. Evel ma n’eo ket re fall an amzer, emaint dija an teir flaperezed aze war ar riblenn o c’hortoz anezhañ. Hag araok n’ije eñ kroget da lakaat al lizhiri b’ar vouestoù, ur bern goulennoù a zeue maez d’o genoù gante.

— Penaos ‘mañ kont ganeoc’h, Aotrou Laer Zul ?

— Ac’hanta, Aotrou farser, keloù mat ‘zo ganeoc’h ?

— Ha neuze, Aotrou fakturer, leun a zraoù ez eus c’hoazh da baeañ ?

— Un istorig ho p’eus da gontañ deomp ?

— Klevet p’eus keloù nevez ba’ kreizker ?

Laosk a ra ar farser ar flaperezed o c’hanañ o kantikoù hag eñ en ur gemerañ ur min benniget, gant ar mennozh da c’hoari dezhe un taol fin diouzh e c’hiz.

Gwelet vez ’z eus kalz startijenn ganeoc’h ar mintin-mañ ! Mod pe vod gobari yac’h-pesk oc’h, ar pezh n’eo ket gwir gant tout an dud !

— O ma ! Unan bennak a anavezomp ?

Gwelet ‘vo ma’ moc’h ken fin hag ‘vez soñjet ganeoc’h. Klevet ’m eus ur c’heloù fall o tont deus tu Men-Meur.

— Ha piv eo ?

N’ho peus ket gouezet ? Fall eo an traoù gant Tan’ Fine. Koulz emañ hi o vont da vervel !

— Piv eo Fine ?

— Fine piv ?

— Gant piv emañ e gwaz b’ar mor ?

— Fine deus Penn-an-Hent ? Emañ aet pell ganti ?

Ma ! Ur sapre vandennad hini sot emaoc’h ! Soñjit ‘ta ! Soñjit un tammig araok lavar forzh petra, kwa ! A-benn tri devezh, e vo fin ar bloaz ha rag-se Tan’ Fine zo o vont da witaat ac’hanomp !

Ha tri sapre inosantez emaoc’h, c’hwi ! N’eus ket unan evit saveteaat ar re all !

Dreist-holl pa vez hiriv an 28 a viz Kerzu, devezh gouel an Inosanted ! C’hwi oar mat !

— Iche, paour-kaezh maouezed !

— O ma ! Ma doue benniget !

— Ma ! Chechuch ! Chechuch Mari Josef !

— Che yeyeye ! N’eo ket gwir !

— Tapet omp bet spontus ganeoc’h !

— Ha brav ha kaer neuze ! Hañ !

Bloavezh mat deoc’h ! Inosantezed kaer !

Klaod P

Cap Caval, le n° 47 est paru

Au sommaire :

Édito

Nature : Le phasme, la discrétion au féminin

Quand les Bigoudens chassaient et pêchaient les oiseaux de mer

Un Loctudiste au cœur de la Commune de Paris

Mes jeunes années à Loctudy

La chapelle de Saint-Évy et ses Amis

Colorons nos villes, réveillons nos guises

Le fabuleux trésor de Plozévet

La singulière Marie de Cabarrus, née Penfentenyo

Musée Bigouden,Les collections s’enrichissent

La revue est disponible dans les points de vente presse du Pays bigouden.

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Tante Phine et le farceur du 28 décembre

Dans mon quartier, le facteur s’appelait Larzul. Oui, Larzul, comme le pâté de Plonéour, le concurrent du pâté de Pouldreuzic bien connu des matafs. C’était un brave homme parmi les braves hommes. Et encore aujourd’hui. Mais la principale qualité de l’homme de lettres (paotr al lizhiri) était son humour, ses réparties pince-sans-rire qui laissaient sans voix ceux ou celles qui croyaient pouvoir lui clore le bec.

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Cahier de l’Iroise 234 : Brest et l’alcool

Avec quelques mois de retard, dus à la crise sanitaire, la parution du numéro 234 de la revue est aujourd’hui effective. Intitulé “Brest et l’alcool”, il est riche de différentes approches sur un sujet vaste, complexe et sensible.

À travers de nombreux articles sont évoquées l’ancienneté du sujet à Brest et à la pointe de Bretagne, l’importation, la production passée ou en devenir, la consommation et la lutte contre l’alcoolisme.

Il est dès à présent possible de l’acheter directement à la Librairie Dialogues, rue de Siam, à Brest ou en commandant par le site internet de la SEBL.

Le printemps des Poètes à Daoulas

La ria de Daoulas, cadre de l’exposition “Printemps des Poètes – Courage”

Décalée par la situation sanitaire et les contraintes inhérentes à celle-ci, l’exposition “Courage” du Printemps des Poètes 2020, vient d’être installée le long de cette magnifique ria par les bénévoles de “Prim’vers et Prose”.

Associant une douzaine de photographes et autant de poètes, elle présente 35 panneaux comportant une photo et un texte poétique. J’ai le plaisir d’y faire équipe avec Marcie Chol et Patrick La Prairie.

L’ensemble sera visible jusqu’au 30 septembre 2020.

Photographies de : Irène Jonas, Bruno Ansker, Nathalie Guillerm, Luc Sarlet, Maryvonne Troël, Claude Péron, Gaëlle de Trescadec, Ronan Yver, Fanny Bernard, Krank Du, Carolina Valladares, Yves de Orestis, François Grall.


Textes de : Anne Julien, Santiago Mendez-Ruiz, Clara Bouhier, Yves-Marie Bouillon, Mona Grall, Lan Trividic, MKLS, Alan Corbel, Marcie Chol, Jean-Luc Le Cléac’h, Christine Nicolas, Louis Grall, Erick Bato, Nicole Sarlet, Pierre-Yves Ungaran, Patrick La Prairie, Laurent Guillerm.

Coatmeur : les larmes du Goéland

Anne Smith et Jean-François Coatmeur, au vernissage de l’expo “25 Figures” à Saint-Marc, il y a une vingtaine d’années. Photo Cl Péron

Le Goéland masqué de Penmarc’h pleure celui qui fut son Président d’honneur pendant une douzaine d’années.

C’est là, à l’école de Saint-Gué et à Cap Caval, au bourg, que j’ai appris à connaître Jean-François Coatmeur.

Lui et sa famille, à qui je pense aujourd’hui.

Je connaissais, pour l’avoir lue, une bonne partie de son oeuvre, mais je n’ai jamais réussi à imaginer comment un homme si gentil pouvait plonger sa plume dans de l’encre si noire.

Je n’ai jamais pu, ni voulu ni su ?  tout comme mon ami Hervé Bellec qui m’en a fait la confidence lors d’un salon du livre, tutoyer ce Monsieur, tellement sa personnalité inspirait les respect.

Entendrons-nous encore les Sirènes de minuit dans La nuit rouge de Brest ?

Pour en savoir plus, l’article de Ouest-France