Ma liberté Longtemps je t’ai gardée Comme une perle rare Ma liberté C’est toi qui m’a aidé A larguer les amarres Pour aller n’importe où Pour aller jusqu’au bout Des chemins de fortune Pour cueillir en rêvant Une rose des vents Sur un rayon de lune.
Ma liberté (1970) de Giuseppe Mustacchi, dit Georges Moustaki
Sous les agitations de la surface, Loin, loin, dans le calme des abysses, Enveloppé de son très vieux sommeil sans rêve, Repose le Kraken. De faibles reflets de lumière Frôlent ses flancs ténébreux. Des éponges géantes, millénaires, L’entourent. Dans la pénombre des cavernes infinies, D’énormes poulpes Démêlent de leur bras la verte statuaire. Il s’y repose depuis les premiers âges Et toujours monstrueusement grandit, Dévorant d’immenses vers marins, Jusqu’à la Fin des Temps, le dernier incendie, La rouge Apocalypse. Alors, pour la première fois, Il sera vu des hommes et des anges. Il se réveillera dans l’horreur pourpre, Il montera à la surface Et y mourra.
Raymond Devos disait : « Quand les Verts voient rouge, ils votent blanc. »
Sera-t-il désavoué cette fois-ci ?
En tout cas, le peintre de navires de pêche de Saint-Guénolé Penmarc’h, lui, n’a pas hésité à les juxtaposer, les superposer, voire à les mélanger un peu.
Le palindrome de lettres est une figure de style désignant un mot ou une phrase dont l’ordre des lettres reste le même qu’on les lise de gauche à droite ou de droite à gauche. Alain Rey dans Wikipédia