Mes 10 km – avril 2021 – # 12

À l’est de la pointe de l’Armorique et de sa réserve minéralogique, le petit port de l’Auberlac’h somnole. Son lieu de rencontre et de convivialité, le Tapecul est fermé, même s’il fait la promotion d’un sculpteur établi plus au fond de la ria, à Penn ar Stêr. Si vous venez en voiture, faites très attention car, si la route est en pente, on peut aussi y trouver en plein milieu, des habitants qui y tapent la discute tranquillement.

Le petit port de l’Auberlac’h à Plougastell

Ici on circule fréquemment en tracteur et chacun a son bateau en plastique, parfois stocké à terre en plein champ. En face, le tout petit port du Four à Chaux et son Centre de Voile. Entre les deux, le sillon de galets, an Ero, qui barre l’estuaire. À marée montante ,le chenal à l’extrémité du sillon constitue un “spot” intéressant pour les pêcheurs à la ligne qui veulent taquiner le bar.

Le minéral est omniprésent et il n’est pas rare de voir parmi les galets quelques indices des nombreux fossiles qui peuplent les falaises d’aval. Incrustés dans la roche, de beaux motifs géométriques ou, c’est selon, plutôt torturés, attirent forcément l’œil du photographe sensible à cette esthétique. Quelques rares plantes de haut d’estran arrivent cependant à survivre dans cet environnement hostile : bette maritime verte et rouge, comme sa grande sœur la betterave, la criste marine, ou le cranson, …

Le village de Penn an Ero invite à une villégiature paisible, et ce n’est pas le chat Nougat qui, allongé au soleil, rêve de Nougayork quand Claude l’appelle par son nom, qui me contredira.

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