On achève bien les bateaux : requiem pour un chalutier du Guil

Après le Brexit, retour à la case “plan de casse”. Plus de plan Mellick pour renouveler la flottille, mais destruction programmée. Nos chalutiers bigoudens sont mis en prison à Brest avant de passer entre les griffes d’un engin qui va les broyer jusqu’au plus petit morceau de matière.
Et voilà le résultat! Ici, pas de sous-marin en exercice pour détruire un des fleurons de la pêche bigoudène.

Tout se fait au grand jour, me direz-vous, oui mais il n’y a pas de morts ! Détrompez-vous ! Cet anéantissement d’un outil de travail assurant les revenus de plusieurs familles de marins, sans compter les emplois induits à terre, est un geste réfléchi de mise à mort, sous des prétextes nébuleux, par ceux qui ont fait la promotion de ce qu’on a appelé le “Brexit”, de toute l’économie d’une région appelée Pays bigouden. Mais pas que ; le problème va toucher toute la côte et effacer du paysage des acteurs économiques fondamentaux et créer, outre l’injustice de ces choix, de la misère pour les matelots, leurs femmes et leurs enfants. Et cela pour des années. 26 chalutiers d’un seul coup, rendez-vous compte de l’impact pour la pêche artisanale !