Yves-Marie Péron vient de nous quitter à l’âge de 82 ans. Même si nous n’étions pas de la même famille, rien ne nous empêchait de nous appeler réciproquement “cousins”.
Pierre Péron, le père d’Yves-Marie, était le peintre de la marine aux multiples talents connu de tous les brestois.
Pierre Péron, mon père, était marin-pêcheur au Guilvinec et peignait son bateau en bleu une fois l’an.
Voilà pour le point commun.
Je me souviens de la première fois où j’ai fait connaissance avec «la famille», en 1988. Je présentais mes photos à la librairie «Ar Bed Keltiek», dans la galerie du Quartz. Le mercredi, je passais en général une heure ou deux avec le regretté Bernez Boulc’h pour accueillir mes visiteurs (mais aussi ses clients ou futurs clients).
Une dame arrive avec des affiches pour une exposition de peinture : «C’est mon mari qui expose, il est le fils de Pierre Péron.» Je lui réponds dans la foulée : «Mais moi aussi, je suis le fils de Pierre Péron et j’expose mes photos ici.» Et depuis ce jour, nous sommes devenus «cousins»!
Puis, de rencontres en rencontres, nous avons sympathisé tranquillement.
Je me souviens aussi de dédicaces amicales, comme celle qui a eu lieu à la libriarie de la Cité rue de Siam, juste avant sa fermeture, en 2002 ou 2003, lors de la sortie de «P. Péron de A à Z» (Coop Breizh). En témoignent ces quelques phrases :
Pour en savoir plus sur son parcours d’artiste, l’article du Télégramme