Mes 10 km – avril 2021 – # 5

Tout au nord du bourg de Guipavas, il est possible de passer de l’autre côté de la N 12 par un tunnel. La route nous amène immédiatement, après quelques cubes abritant des entreprises, vers des champs cultivés et des prairies peuplées de vaches qui n’ont pas, comme l’on pense habituellement, de train à regarder passer. Ici, à part quelques véhicules, des engins agricoles, des randonneurs et des cyclistes qui trouvent un espace relativement épargné par le torrent automobile de la quatre-voies, ce sont surtout les avions qui font l’objet de l’attention des ruminants. Entre nous soit dit, un point commun les rassemble, pas négligeable pour l’avenir de notre planète bleue, c’est, après digestion, le rejet de gaz à effet de serre. Les deux réunis, ça ne sent pas vraiment bon, mais ici ça fait partie du paysage.

Hop ! Hop ! Hop ! SOS ! SOS !

L’aéroport, c’est un coffre-fort. Partout, des barrières, des grilles, des fils électrifiés, des barbelés sur la prairie ! Des panneaux d’interdiction répétés interpellent le promeneur. Ici et là, on peut voir apparaître la tour de contrôle, des bâtiments, divers équipements destinés à diriger les avions. Et si l’on veut faire le tour complet du site, les pistes extérieures n’ont rien à envier à celles de feu le Paris-Dakar à travers le désert!

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