Le troisième confinement vient d’être décidé. Un mois à occuper dans un rayon de 10 km autour de chez nous, sur un disque de 314 km², d’une circonférence de 62.8 km. Alors, quelle attitude adopter ? Subir cet état de fait, comme tous les pleurnicheurs professionnels attitrés ? Ou alors faire preuve de créativité et mettre à profit cette contrainte pour explorer cette frontière imaginaire propre à chacun de nous, selon sa situation géographique ?
C’est cette deuxième hypothèse que je choisis afin de revisiter des espaces que je crois connaître, que je connais probablement partiellement ou alors carrément pas du tout. Le but final de l’opération : la création d’une œuvre picturale multiple, sans limitation de nombre et de sujets, qui sera partagée sur ce blog.
Ce concept de prises de vues (A un kilomètre de chez moi) avait déjà été utilisé et décliné en projet photographique lors du premier confinement de mars-avril 2020 par le Centre Atlantique de la Photo de Brest (pour rappel, voir les articles suivants : A 1 km de chez moi et ma proposition).
Donc, nouveau confinement, nouveau concept, nouveau projet. Comme celui d’il y a un an était très contraignant dans son principe (aller sur le cercle en tournant le dos à son domicile) – et d’ailleurs non respecté par certains participants retenus par le jury pour l’exposition finale – j’ai décidé de définir une formule plus souple alliant déplacements motorisés pour rejoindre la « zone-frontière » et à pied pour la découverte de ses abords, à l’intérieur de la limite autorisée.
Les résultats de cette quête seront visibles sur ce blog sous forme d’articles liés à des galeries de photos comportant des paysages, des éléments naturels et humains, ainsi que des plans rapprochés sur diverses matières et matériaux.